• Petit retour à mon vieux pote Piotr Ilitch et à son Album pour les enfants (op. 39 , n°16), dont j'avais déjà étudié la Poupée malade.

    Cet album a été publié en 1878, alors que TCHAIKOWSKI avait 38 ans.

    Vieille chanson française, Piotr Illitch Tchaïkowski

     

    La "Vieille chanson française" est aussi française que je suis japonais, mais qu'à celà ne tienne, c'est tout de même une pièce fort charmante et techniquement intéressante à étudier, notamment sur le plan de l'indépendance des mains. Il y a d'ailleurs aux mesures 17 à 20 un staccato à la main gauche (alors que la main droit est liée) qui m'a donné bien du fil à retordre, et même après plusieurs mois de travail, j'avoue il m'arrive encore fréquemment de buter dessus...

    Vieille chanson française, Piotr Illitch Tchaïkowski

    On trouve différentes partitions, avec des nuances très variables d'une édition à une autre. Il n'y a également aucune indication concernant l'utiisation de la pédale ; ma prof m'a précisé qu'il fallait la mettre sur la mélodie principale (mesures 1 à 16, puis 25 à 32.

    Bref, voici le résultat :

     

    C'est un air que j'aime bien jouer, car il est doux et apaisant, et pour cette raison, je l'entretiens régulièrement pour ne pas l'oublier...


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  • Et voilà, j'ai terminé ma première pièce de Wolfgang Amdeus MOZART ! Je dois dire qu'au début, je n'accrochais pas vraiment : je jouais cette pièce de façon un peu automatique, peu convaincu par son intérêt musical. Je suis aussi un peu déçu de n'avoir pas réussi à trouver l'origine de ce morceau (était-il intégré dans une sonate ou une autre pièce ?).

    Ariette, Wolfgang Amadeus MOZART

    Et puis récemment, ma prof m'a conseillé de chanter ce morceau dans ma tête, ou d'imaginer une chanteuse, et là, miracle, l'ai enfin commencé à apprécier cette petite pièce.

    Sur le plan technique, elle m'a permis de me frotter aux triples croches que je n'avais pas rencontrées jusque-là. Ce n'est pas évident à intégrer. J'ai aussi essayé de travailler  sur la légèreté (j'ai les bras lourds...), car on je joue pas du MOZART comme du BEETHOVEN... Les principales difficultés auxquelles je me suis heurté se situent aux mesures 7, 15, 27 à 30.

    Sur le plan des nuances, je joue le sol # de la mesure 8 plus doucement que ce qui précède et je ralentis le jeu dans la descente, mesure 32, ce qui ajoute une jolie dynamique à l'ensemble.

    Ariette, Wolfgang Amadeus MOZART 

    Bref, le résultat vaut ce qu'il vaut, car çà "accroche" un peu à plusieurs endroits : c'est très certainement perfectible, et je l'ai sans doute mieux jouée par ailleurs, mais voilà l'enregistrement que je peux produire de cette pièce... Bonne écoute wink2

     

     


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  • Alors voici un morceau qui m’a donné du fil à retordre, même si j’ai éprouvé un plaisir certain à le travailler en dépit de plusieurs difficultés : « Clowns », de Dimitri Borissovitch KABALEVSKI (1904 – 1987).

     

    Clowns, Dimitri Borissovitch KABALEVSKI

     

    Quand, fin octobre, ma prof m’a proposé de le travailler, j’étais passablement dubitatif, pensant que cette pièce était plutôt destinée aux enfants...

     

    Puis en fouinant sur YouTube, j’ai finalement été emballé par le rythme et la mélodie, lesquels marquaient une véritable rupture avec tout ce que j’avais étudié jusque-là. « Enjoué », voilà ce qui qualifie le mieux ce morceau : on imagine parfaitement des clowns arrivant sur la piste du cirque pour faire leurs tours !

     

    Je devais atteindre, en ce qui concerne le tempo, un 108 à la noire : je n’ai jamais réussi adopter un rythme vraiment régulier, car cette nouvelle vélocité exigée par ce morceau, couplée avec un gros travail d’indépendance des mains (MD essentiellement legato et MG essentiellement staccato !), étaient peut-être un peu au dessus de mon niveau ?

     

    Même si j’ai appris la partition par cœur très rapidement, trop sans doute, comme je l’ai déjà écrit par ailleurs, compte-tenu des difficultés rencontrées ensuite pour coller au texte, j’ai fini par heurter la problématique du rythme sans jamais vraiment arriver à la régler : toujours trop rapide ou trop lent !

     

    J’ai notamment eu des difficultés à produire un son de qualité, tout en jouant très rapidement : je n’enfonçais pas certaines touches suffisamment en profondeur pour rendre certaines notes audibles, notamment dans le passage surligné en rouge ci-dessous (et pourquoi toujours ce passage d’ailleurs ???) :

     

     Clowns, Dimitri Borissovitch KABALEVSKI

    Néanmoins, à force de persévérance, j'ai fini par y arriver, mais en général, je le joue à peu près correctement au premier essai, puis avec beaucoup de fautes aux essais suivants... Ce morceau est comme ensorcelé et j'avoue ne pas comprendre ce mystère !!!

    L’enregistrement ci-dessous est donc très passable, pour ne pas dire franchement insuffisant, mais je n’arrive pas à faire mieux, donc je m’en tiendrai à cette vidéo pour le moment :

     


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  • Etes-vous du genre de Monsieur Wagner dans Tintin qui se lamente de devoir rester enfermé pour travailler ses gammes ?

    Ah ! Ces gammes ! Ces gammes !

     

    Pour ma part, je n’étais pas convaincu de l’utilité de la chose quand j’ai commencé l’apprentissage du piano. Ma première prof ne m’a d’ailleurs pas du tout initié à l’art des gammes, arpèges et autres accords de 7ème de dominante.

    Ah ! Ces gammes ! Ces gammes !

     

    Et puis ma nouvelle prof m’a tout de suite mis sur ce sujet en me faisant travailler sur la gamme en sol majeur. J’avoue que j’ai eu du mal et que j’ai même pensé que je n’y arriverai jamais. Et puis çà a fini par rentrer, au point que, depuis, je ne travaille pas le piano sans commencer par 15 à 20 minutes de gammes, arpèges et accords de 7ème de dominante.

    Ah ! Ces gammes ! Ces gammes !

     

    A quoi ça sert, me direz-vous ? Et bien en ce qui me concerne, je trouve que c’est un excellent échauffement. Il m’est en effet assez difficile d’attaquer des partitions à froid et j’ai beaucoup plus de facilité quand je me suis échauffé à l’aide ce des exercices.

    Ah ! Ces gammes ! Ces gammes !

     

    Ceux-ci permettent également de développer des réflexes sur le placement des doigts, en fonction de la tonalité du morceau, et ainsi à anticiper naturellement le règlement de détails techniques : il s'agit donc aussi de développer la dextérité.

      

    De plus, bien connaître les gammes permet de prévoir les altérations de l’armature d’une portée, ce qui est bien pratique. Ainsi, pour un morceau en la majeur, on sait d’emblée que le do, le fa et le sol seront toujours en dièse (sauf bécarre accidentel).

     

    Ma prof me les fait travailler avec un accent sur la première note sur 2, 3 puis 4 octaves, en utilisant le métronome pour développer la vitesse, ceci pour les gammes, les arpèges et les accords de 7ème de dominante.

     

    Globalement, ce sont toujours à peu près les mêmes doigtés que l’on retrouve d’une tonalité à une autre, mais il y a des différences à retenir.

     

    Pour le moment, j’ai travaillé les tonalités suivantes : sol majeur, mi mineur, ré majeur, la majeur, la mineur, mi majeur.

      

    Et vous ?


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  • Quelques nouvelles en passant, car en ce moment, j’avoue ne pas être très motivé pour publier sur mon blog ou même participer à des discussions sur les forums (lesquels tendent à me lasser…).

    Quelques nouvelles...

     

    Travailler sans prof exige une très grande discipline et une motivation à toute épreuve, car on n’a aucun retour sur sa progression et la résolution des difficultés techniques. En fait, j’ai un peu l’impression de travailler dans le vide. Ayant l’habitude d’un apprentissage rythmé par mon cours hebdomadaire, j’avoue que c’est un peu frustrant…

     

    Néanmoins, j’obtiens quand même quelques résultats :

    -          Final de Franz Joseph HAYDN : je connais maintenant la partition par cœur. Je rencontre tout de même quelques hésitations, mais, globalement, je connais bien le texte. Il me reste à travailler les nuances et, surtout, la vitesse, car je n’ai pas encore réussi à atteindre le 120-132 à la croche… Je pense que le travail sur les nuances doit être fait en premier et que la vitesse viendra de surcroit, lorsque je maîtriserai complètement cette pièce.

    -          Bourrée de Laurent de SAINT-LUC : même si j’aime beaucoup ce morceau, j’avoue avoir un peu de mal à le « digérer ». Il s’avère plus technique que je ne l’imaginais et je n’arrive pas à bien intégrer le texte. Je ne suis donc pas prêt de le jouer par cœur. Je vais aussi avoir un travail de réécoute du CD, afin de noter sur la partition les différentes nuances que j’arrive à discerner. Cela dit, c’est tout de même une pièce très musicale et très agréable. Il va juste me falloir un peu plus de temps que prévu pour me faire réellement plaisir en la jouant.

     

    J’avais plus ou moins envisagé de travailler, en parallèle, le Menuet de Christian PETZOLD du Petit Livre d’Anna Magdalena BACH (BWV Anh. 114), mais finalement, je trouve que çà fait un peu trop, ce d’autant que « j’entretiens » d’autres morceaux en vue de leur enregistrement vidéo.

     

    En effet, l’accordeur vient le 25 avril et pourra, outre redonner à mon piano la belle sonorité qui est la sienne, régler le problème de cette satanée pédale qui s’est remise à grincer depuis plusieurs semaines (grrr…). Et comme je serai en congés la semaine d’après, je pense en profiter pour faire des enregistrements.

     

    Voilà pour mon actualité !


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