• Il faut bien le dire, ma prof me manque !

    Son écoute, ses conseils judicieux et son humour font partie de ma vie, et j'avoue que l'interruption forcée (pour une bonne cause, donc elle est pardonnée !) n'est pas si évidente à gérer. En fait, j'ai l'impression de progresser moins vite...

    Continuer à travailler sans prof...

    Faisons le point sur les travaux en cours:

    L'Ariette, de Mozart, est en principe terminée : je devais la jouer une dernière fois en cours avec un petit réglage sur le plan des nuances, mais le congé de maternité de ma prof ne m'a pas permis de le faire. Néanmoins, je considère que cette pièce est bouclée et doit être "entretenue", pour améliorer l'interpétation. Il ne me reste qu'à l'enregistrer !

    Je continue à travailler le Final de Haydn (sonate en sol majeur Hob. XVI n°8), mais je suis très loin du tempo recommandé (120-132 à la croche...). Néanmoins, j'ai moins de problèmes sur la lecture, mais un petit passage préalable par le métronome devrait me permettre d'améliorer la régularité, qui est un peu aléatoire pour le moment. La vitesse viendra ensuite...

    J'ai commencé à travailler la Bourrée de Laurent de SAINT LUC. C'est une petite perle baroque, un morceau rare, très chantant, qui me plait beaucoup. Il n'est pas évident à jouer, car là encore, il y a une suite de passages légato et staccato aux deux mains. C'est donc un vrai travail d'indépendance des mains avec, parfois, un jeu "bras écartés" : très grave à la main gauche et aigu à la main droite. C'est assez bizarre quand on n'a pas l'habitude !

    J'ai un peu mis la pièce à 4 mains (Erste Annäherung, de M. PROKSCH) de côté au profit des deux morceaux ci-dessus.

    J'avais bien envie de commencer un autre morceau baroque, à savoir le Menuet de Christian PETZOLD publié dans le "Petit livre d'Anna Magdalena Bach" (BWV Anh. 114), mais je m'interroge, car çà risque de faire beaucoup : si la mélodie n'est pas très difficile à jouer en soi,  il y a des subtilités techniques que je ne connais pas (les "mordants") et qu'il est peut-être préférable d'aborder sous l'oeil expert de ma prof ? Je vais voir si j'arrive à sortir quelque chose, mais si ce n'est pas concluant, je n'insisterai pas...

    Voilà voilà : toujours un programme un peu chargé, mais au fond, j'aime bien çà !


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  • Cà y est, ma prof a accouché avec un peu d'avance ! happy

    Je suis super content pour elle, mais du coup, je ne vais pas avoir de cours avant... le début du mois de mai... frown

    C'est une interruption assez longue... J'espère que je ne vais pas (trop) prendre de mauvaises habitudes...

    Que faire pendant tout ce temps :

    1) Peaufiner l'Ariette de Mozart, dont nous avions convenu avec ma prof que j'arrêterai de la travailler cette semaine pour commencer un nouveau morceau (dommage !!!).

    2) Travailler le Final de Haydn, de la Sonate n°8 en sol majeur que j'ai commencé à déchiffrer - et qui est redoutable -...

    3) Travailler le morceau à 4 mains du recueil "Ein Spanier für Elise", mais çà devrait aller assez vite car il n'est pas très difficile.

    4) et peut-être commancer à déchiffrer un nouveau morceau pas trop compliqué (la Bourrée de Laurent de Saint-Luc ?), ou bien reprendre un morceau ancien pour aller jusqu'au bout (par exemple la Sarabande de Haendel, dont je n'avais pas vu les variations), ou encore ré-attaquer la 1ère Gymnopédie de Satie (mais je n'ose pas trop tout seul car j'ai envie de bien jouer cette pièce et les conseils de ma prof seraient bienvenus)...

    Bref, çà me fait tout drôle de savoir que je vais être en roue libre pendant presque 2 mois, mais bon, c'est la vie et c'est pour une bonne cause !

    Dans l'attente de la reprise, je vais aussi  me débrouiller pour faire accorder mon piano et tenter quelques enregistrements...

    A suivre !


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  • Dans la série "mon apprentissage n'est pas un long fleuve tranquille", je suis champion !

    J'annonçais dans un précédent post que je travaillais une pièce pour 4 mains, issue de l'ABC du 4 mains de Rocbert-Charles MARTIN. J'ai finalement laissé tomber, car je n'y arrive pas. Je suis complètement hermétique à la mélodie, je suis incapable de respecter les doigtés, je stresse à 300%, bref, c'est décidé, ce morceau n'est pas pour moi. arf

    Pour la petite histoire, c'est un morceau que j'avais un eu étudié avec mon ancienne prof, celle qui me tétanisait... Ceci explique peut-être celà ?

    Suite & revirement...

    Qu'à celà ne tienne, j'ai choisi avec ma prof une autre pièce à 4 mains, issue du recueil "Ein Spanier für Elise" que l'on m'a offert récemment. Le déchiffage est passé comme une lettre à La Poste et j'ai testé les deux partie (haute et basse) et je suis relativement à l'aise sur les deux, ce qui est de bon augure... De plus, la mélodie est très agréable à entendre... Enfin, ce recueil est un cadeau et j'ai envie d'en jouer un morceau à la personne qui me l'a offert wink2.

    Sinon, je poursuis l'étude de l'Ariette de Mozart et je suis assez content de l'avancement (ma prof aussi d'ailleurs), même si ce n'est pas encore finalisé. Je connais la partition par coeur et je commence à travailler la vitesse et les nuances. C'est un morceau assez vif et "enlevé", qui exige donc une certaine vélocité. Je commence également à bien surmonter les difficultés qui me posaient des problèmes (triples croches, "petites" notes et déplacements des mains).

    J'ai commencé le déchiffrage du Final de la sonate en sol majeur (Hoboken XVI, 8) de HAYDN hier soir. Cà ne va pas être simple, mais je sens que je vais m'accrocher. Là encore, c'est une pièce très vive, très rythmée qui devrait me permettre d'aller un peu plus loin sur le plan de la vélocité.

    Enfin, lors de mon cours d'hier, nous avons parlé avec ma prof des prochains morceaux que je pourrai étudier. Je lui ai rappelé mon désir de travailler la 1ère Gymnopédie d'E. SATIE, et j'ai évoqué le Bourrée de Laurent de SAINT-LUC, dont la partition a été publiée dans le dernier magazine PIANISTE. J'ai littéralement craqué pour cette petite mélodie toute simple, mais tellement musicale. Elle offre en outre beaucoup de possibilités de nuances.

    Bref, on verra bien : je préfère ne pas trop m'emballer, car ma prof va accoucher courant mars et je sais déjà qu'elle va suspendre ses cours pendant un mois au moins... Je me demande comment je vais arriver à "négocier" cette interruption...


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  • Voici quelques nouvelles de mon apprentissage, car çà fait un moment que je n’ai rien publié sur la question.

     

    J’ai arrêté de bosser l’arrangement sur la « Berceuse » de Brahms : je n’ai vraiment pas le temps de me consacrer à des morceaux supplémentaires et, même si celui-ci est relativement facile, j’avoue que, très bizarrement, je n’ai jamais réussi à adopter le bon tempo. Peut-être qu’un jour je travaillerai sur la partition originale, qui et beaucoup plus intéressante sur le plan musical…

     

    J’ai également cessé de travailler « Clowns » de Kabalevski avec ma prof  le 18 décembre. Je continue à le jouer seul occasionnellement, mais je n’arrive pas à obtenir un jeu régulier et solide, à mon grand regret.

     

    J’ai terminé la semaine dernière la « Vieille chanson française » de Tchaïkovski et je suis assez content du résultat, même si je pense que je pourrai encore améliorer la musicalité.

     

    Et on continue !Je continue à travailler l’Ariette de Mozart, pièce qui me donne un peu de fil à retordre en matière de rythme, puisque je découvre les joies des triples croches ! Et çà ne va pas de soi ! De plus, jouer du Mozart nécessite une certaine légèreté : j’ai donc un gros travail à faire pour alléger mes bras.

     

    Ma prof m’a donné un nouveau morceau à travailler, de Franz Joseph Haydn : le « Final » de la Sonate en sol majeur (Hoboken XVI : 8), qui se joue presto, de 120 à 132 à la crocheeek ! Je n’ai pas encore commencé à le déchiffrer, mais çà promet !!! J'ai l'impression que le niveau de vélocité demandé dépasse très largement tout ce que j'ai joué jusqu'à présent... Ma prof m'a dit : "tu vas voir, on va bien s'amuser" !!!Ben voyons !!! wink2

     

    J’espère arriver à enregistrer « Clowns » et la « Vieille chanson française », mais je préfère attendre de faire réaccorder mon piano, car avec l’hiver, il s’est un peu déréglé et nécessite donc une petite révision. J’attends juste le début du printemps, car il fait trop froid pour le moment.

     

     

    Et on continue !Enfin, depuis janvier, j’étudie un « Mouvement de gavotte » issu du recueil « ABC du 4 mains » (exercice n°15), de Robert-Charles Martin. C’est la partie la plus difficile (la mélodie à droite du clavier). Les quelques tests avec ma prof n’ont pas été très concluants : le jeu à 4 mains est vraiment un exercice difficile, mais je persévère car c’est intéressant de pouvoir jouer avec quelqu’un d’autre ; il faut juste arriver à s’accorder !

     

    Voilà pour le moment…

     


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  • Dans un précédent billet (Le plaisir du déchiffrage), j'indiquais que je commençais à travailler une nouvelle partition mains séparées, en commençant plutôt par la main gauche qui est la plus difficile à régler pour moi parce que je suis droitier.

    Déchiffrage (bis) : travailler mains ensemble ou mains séparées ?

    En fait, la situation a un peu changé depuis que j'ai publié ce billet. En effet, ma prof trouve que çà n'a pas d'intérêt de travailler mains séparées, l'objectif, et le seul à avoir, étant de travailler mains ensemble. C'est la raison pour laquelle, lorsque je déchiffre une nouvelle partition devant elle, elle me demande de jouer tout de suite avec les deux mains, mais en lisant les notes à haute voix avant de les jouer (lecture "arpégée", donc de bas en haut) et, surtout, en faisant ce travail très lentement. Je dois aussi respecter le phrasé immédiatement.

    Il faut croire que ce travail, hautement difficile au début, est payant, car aujourd'hui, je déchiffre plus facilement les nouvelles partitions. Et j'ai aussi constaté que lorsque je travaille un nouveau texte mains séparées, je dois à nouveaux faire des efforts importants pour les synchroniser par la suite (et donc travailler le rythme une seconde fois). Il est en effet plus facile de concentrer ses efforts sur une seule main à la fois, mais il faut ensuite déployer une énergie importante pour harmoniser les deux mains, alors autant commencer par cette difficulté, car, finalement, on gagne du temps !

    Il m'arrive encore ponctuellement de travailler mains séparées, mais uniquement pour surmonter une difficulté particulière dans une partition, comme, par exemple, imprimer l'empreinte d'un accord, ou régler une difficulté rythmique. Dès que j'ai résolu le problème, je me remets à travailler mains ensemble.

    On ne le dira jamais assez, mais la clé de la réussite est d'accepter de travailler très lentement au début, la vitesse venant dans un second temps...


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