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L'événement est passé relativement inaperçu, bien que Google lui ait consacré hier un Doodle mondial : l'inventeur du piano forte est né il y a 360 ans, le 4 mai 1655...
C'est en 1726 que Bartolomeo Cristofori, alors facteur de clavecins à la cour de Ferdinand de Medicis à Florence finalise le mécanisme qui, pour l'essentiel, préfigurera celui du piano moderne.
Il s'agit d'un système qui remplace les sautereaux de clavecins par des marteaux qui frappent les cordes du piano, permettant ainsi de developper de nouvelles nuances d'expression... Il choisira d'enferme ce mécanisme dans une caisse de clavecin...
Cette innovation ne sera pas du goût de tout le monde, les musiciens de l'époque étant déroutés par les variations de sons, et l'invention de notre ami restera assez confidentielle de son vivant.
Il fabriquera tout de même une vingtaine de piano-forte entre 1709 et 1726, dont il ne reste plus que 3 exemplaires au monde, dont celui-ci (Musée national des instruments de musique de Rome) :
Ces 3 derniers exemplaires portent tous l'inscription suivante : "BARTHOLOMAEVS DE CHRISTOPHORIS PATAVINUS INVENTOR FACIEBAT FLORENTIAE", suivi le de la date en chiffes romains.
Ce génial facteur ne se doutait sans doute pas de l'engouement que susciterait sa géniale invention !!!
Merci Monsieur Cristofori, et joyeux anniversaire !
Voici un piano-forte plus récent que j'ai photographié au château de Valençay :
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Petit retour à mon vieux pote Piotr Ilitch et à son Album pour les enfants (op. 39 , n°16), dont j'avais déjà étudié la Poupée malade.
Cet album a été publié en 1878, alors que TCHAIKOWSKI avait 38 ans.
La "Vieille chanson française" est aussi française que je suis japonais, mais qu'à celà ne tienne, c'est tout de même une pièce fort charmante et techniquement intéressante à étudier, notamment sur le plan de l'indépendance des mains. Il y a d'ailleurs aux mesures 17 à 20 un staccato à la main gauche (alors que la main droit est liée) qui m'a donné bien du fil à retordre, et même après plusieurs mois de travail, j'avoue il m'arrive encore fréquemment de buter dessus...
On trouve différentes partitions, avec des nuances très variables d'une édition à une autre. Il n'y a également aucune indication concernant l'utiisation de la pédale ; ma prof m'a précisé qu'il fallait la mettre sur la mélodie principale (mesures 1 à 16, puis 25 à 32.
Bref, voici le résultat :
C'est un air que j'aime bien jouer, car il est doux et apaisant, et pour cette raison, je l'entretiens régulièrement pour ne pas l'oublier...
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Et voilà, j'ai terminé ma première pièce de Wolfgang Amdeus MOZART ! Je dois dire qu'au début, je n'accrochais pas vraiment : je jouais cette pièce de façon un peu automatique, peu convaincu par son intérêt musical. Je suis aussi un peu déçu de n'avoir pas réussi à trouver l'origine de ce morceau (était-il intégré dans une sonate ou une autre pièce ?).
Et puis récemment, ma prof m'a conseillé de chanter ce morceau dans ma tête, ou d'imaginer une chanteuse, et là, miracle, l'ai enfin commencé à apprécier cette petite pièce.
Sur le plan technique, elle m'a permis de me frotter aux triples croches que je n'avais pas rencontrées jusque-là. Ce n'est pas évident à intégrer. J'ai aussi essayé de travailler sur la légèreté (j'ai les bras lourds...), car on je joue pas du MOZART comme du BEETHOVEN... Les principales difficultés auxquelles je me suis heurté se situent aux mesures 7, 15, 27 à 30.
Sur le plan des nuances, je joue le sol # de la mesure 8 plus doucement que ce qui précède et je ralentis le jeu dans la descente, mesure 32, ce qui ajoute une jolie dynamique à l'ensemble.
Bref, le résultat vaut ce qu'il vaut, car çà "accroche" un peu à plusieurs endroits : c'est très certainement perfectible, et je l'ai sans doute mieux jouée par ailleurs, mais voilà l'enregistrement que je peux produire de cette pièce... Bonne écoute
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Alors voici un morceau qui m’a donné du fil à retordre, même si j’ai éprouvé un plaisir certain à le travailler en dépit de plusieurs difficultés : « Clowns », de Dimitri Borissovitch KABALEVSKI (1904 – 1987).
Quand, fin octobre, ma prof m’a proposé de le travailler, j’étais passablement dubitatif, pensant que cette pièce était plutôt destinée aux enfants...
Puis en fouinant sur YouTube, j’ai finalement été emballé par le rythme et la mélodie, lesquels marquaient une véritable rupture avec tout ce que j’avais étudié jusque-là. « Enjoué », voilà ce qui qualifie le mieux ce morceau : on imagine parfaitement des clowns arrivant sur la piste du cirque pour faire leurs tours !
Je devais atteindre, en ce qui concerne le tempo, un 108 à la noire : je n’ai jamais réussi adopter un rythme vraiment régulier, car cette nouvelle vélocité exigée par ce morceau, couplée avec un gros travail d’indépendance des mains (MD essentiellement legato et MG essentiellement staccato !), étaient peut-être un peu au dessus de mon niveau ?
Même si j’ai appris la partition par cœur très rapidement, trop sans doute, comme je l’ai déjà écrit par ailleurs, compte-tenu des difficultés rencontrées ensuite pour coller au texte, j’ai fini par heurter la problématique du rythme sans jamais vraiment arriver à la régler : toujours trop rapide ou trop lent !
J’ai notamment eu des difficultés à produire un son de qualité, tout en jouant très rapidement : je n’enfonçais pas certaines touches suffisamment en profondeur pour rendre certaines notes audibles, notamment dans le passage surligné en rouge ci-dessous (et pourquoi toujours ce passage d’ailleurs ???) :
Néanmoins, à force de persévérance, j'ai fini par y arriver, mais en général, je le joue à peu près correctement au premier essai, puis avec beaucoup de fautes aux essais suivants... Ce morceau est comme ensorcelé et j'avoue ne pas comprendre ce mystère !!!
L’enregistrement ci-dessous est donc très passable, pour ne pas dire franchement insuffisant, mais je n’arrive pas à faire mieux, donc je m’en tiendrai à cette vidéo pour le moment :
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Etes-vous du genre de Monsieur Wagner dans Tintin qui se lamente de devoir rester enfermé pour travailler ses gammes ?
Pour ma part, je n’étais pas convaincu de l’utilité de la chose quand j’ai commencé l’apprentissage du piano. Ma première prof ne m’a d’ailleurs pas du tout initié à l’art des gammes, arpèges et autres accords de 7ème de dominante.
Et puis ma nouvelle prof m’a tout de suite mis sur ce sujet en me faisant travailler sur la gamme en sol majeur. J’avoue que j’ai eu du mal et que j’ai même pensé que je n’y arriverai jamais. Et puis çà a fini par rentrer, au point que, depuis, je ne travaille pas le piano sans commencer par 15 à 20 minutes de gammes, arpèges et accords de 7ème de dominante.
A quoi ça sert, me direz-vous ? Et bien en ce qui me concerne, je trouve que c’est un excellent échauffement. Il m’est en effet assez difficile d’attaquer des partitions à froid et j’ai beaucoup plus de facilité quand je me suis échauffé à l’aide ce des exercices.
Ceux-ci permettent également de développer des réflexes sur le placement des doigts, en fonction de la tonalité du morceau, et ainsi à anticiper naturellement le règlement de détails techniques : il s'agit donc aussi de développer la dextérité.
De plus, bien connaître les gammes permet de prévoir les altérations de l’armature d’une portée, ce qui est bien pratique. Ainsi, pour un morceau en la majeur, on sait d’emblée que le do, le fa et le sol seront toujours en dièse (sauf bécarre accidentel).
Ma prof me les fait travailler avec un accent sur la première note sur 2, 3 puis 4 octaves, en utilisant le métronome pour développer la vitesse, ceci pour les gammes, les arpèges et les accords de 7ème de dominante.
Globalement, ce sont toujours à peu près les mêmes doigtés que l’on retrouve d’une tonalité à une autre, mais il y a des différences à retenir.
Pour le moment, j’ai travaillé les tonalités suivantes : sol majeur, mi mineur, ré majeur, la majeur, la mineur, mi majeur.
Et vous ?
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