Le temps passe et mon apprentissage avance tranquillement.

J’ai terminé de travailler l’Andantino d’Aram Illitch Khatchaturian, que j’avais commencé à bosser doucement fin mai et j’avoue que j’ai beaucoup de plaisir à jouer ce morceau, dorénavant sans partition, alors qu’il ne me plaisait pas beaucoup au départ. Il comporte deux parties distinctes, la première étant très mélancolique et la seconde plus optimiste.

Ma prof m’a donné à travailler, il y a maintenant 3 semaines, un nouveau morceau de Dimitri Kabalevski que je trouve vraiment très sympa, car très chantant et très rythmé, intitulé « Clowns » . L’objectif est de le jouer de plus en plus vite. Pour l’instant, elle me le fait travailler au métronome à 40 à la croche, mais l’objectif est d’atteindre 108 à la noire ! Ma marge de progression s’en trouve donc considérablement rallongée !!!

Hier soir, et compte-tenu de l’achèvement de l’Andantino, ma prof m’a proposé de travailler la « Vieille chanson française » de Piotr Illitch Tchaïkowsky, morceau tiré de « l’Album pour les enfants » (op. 39).

Au départ, je pensais retravailler la 1^ère Gymnopédie d’Erik Satie, mais il en sera donc autrement … J’espère néanmoins avoir l’occasion un jour de revenir sur ce morceau que je n’ai jamais pu jouer convenablement, faute d’avoir été suffisamment « coaché » par mon ancienne prof.

Cela dit, j’ai déjà travaillé un morceau de Tchaïkowsky, « La poupée malade » (vidéo ICI) et je crois que çà m’avait plutôt bien réussi ! J’espère qu’il en sera de même pour cette « Vieille chanson française », dont la mélodie est aussi très agréable.

Et mes enregistrements dans tout cela ? Et bien nous en sommes au point mort… Je souhaite enregistrer le Prélude de Bach, la Danse allemande de Haydn et maintenant l’Andantino de Khatchaturian, mais pour une raison que je ne m’explique pas, si ce n’est pas le stress, je n’y arrive pas : je fais des fautes là où je n’en faisais pas, je tâtonne, j’hésite… bref, le résultat est systématiquement inaudible.

Il est aussi possible que je place la barre un peu trop haut : comment, après 18 mois de piano, espérer faire un sans faute lors d’un enregistrement sur de vraies mélodies, jouées de tête donc sans partition ? Je dis « vraies » mélodies, car il ne s’agit pas de morceaux simplifiés par des arrangements parfois discutables sur le plan musical, mais bien de partitions originales, avec un texte, un phrasé et des nuances…

Peut-être me faut-il admettre que j’ai droit à l’erreur et espérer que les personnes qui regarderont les vidéos, même imparfaites, seront suffisamment bienveillantes pour ne pas me fustiger ? C’est à méditer : cette idée me vient de ma prof qui me fait part de sa satisfaction sur ma progression et sur mes interprétations, même quand je fais des fautes. Pour elle, cela n’a pas tellement d’importance (dès lors que je ne m’arrête pas de jouer, ce que j’ai malheureusement tendance à faire quand je fais une erreur), car ce qui compte à ses yeux (et à ses oreilles !!!), c’est la musicalité et la profondeur de l’interprétation.

Et puis pour m’enregistrer, il me faut du temps : ce n’est envisageable ni en semaine, ni le week-end, car je suis un homme très occupé !!!

Mais lundi, je suis en RTT…  Je vais donc tenter le coup…

Le suspense est à son comble !!!