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Hier s’est achevée la 17ème édition du célèbre et très prestigieux concours Chopin à Varsovie, lequel a lieu tous les 5 ans. Rappelons que Martha Argerich et Yundi Li, qui ont gagné ce concours respectivement en 1965 et en 2000, faisaient partie du jury. 78 pianistes, issus de 20 pays différents ont participé à cette honorable manifestation.
Voici le palmarès :
1er prix (30.000 €) et médaille d’or : Seong-Jin Cho (Corée du Sud)
2ème prix (25.000 €) et médaille d’argent : Charles Richard-Hamelin (Canada)
3ème prix (20.000 €)à et médaille de bronze : Kate Liu (Etats-Unis)
4ème prix (15.000 €) : Eric Lu (Etats-Unis)
5ème prix (10.000 €) : Yike (Tony) Yang (Canada)
6ème prix (7.000 €) : Dmitry Shishkin (Russie)Mentions honorables (4.000 €) : Aljoša Jurinić (Croatie), Aimi Kobayashi (Japon), Szymon Nehring (Pologne), Georgijs Osokins (Lettonie).
Prix spéciaux :
Prix de la Société Frédéric Chopin pour la meilleur polonaise (3.000 €) : Seong-Jin Cho (Corée du Sud)
Prix de la radio polonaise pour la meilleure mazurka (5.000 €) : Kate Liu (Etats-Unis)
Prix Christian Zimerman pour la meilleure sonate : Charles Richard-Hamelin (Canada)
Prix du public : Szymon Nehring (Pologne)
Le prix du meilleur concerto n'a pas été décerné.
Evidemment, tout cela peut paraître un peu vain compte-tenu de l’actualité mondiale et les remous qui agitent le cercle très fermé du jury et des candidats ressemblent fort à une tempête dans un verre d’eau.
Néanmoins, il faut bien reconnaître que le niveau des pianistes, tous très jeunes, qui participent à ce concours, est exceptionnellement élevé.
Toutefois, certaines voix plutôt avisée sur le plan musical (*) sèment le doute en accusant certains des compétiteurs de rechercher la conformité à une « esthétique chopinienne contemporaine », afin de « ne prendre aucun risque et de plaire au jury » sans rien exprimer…
Certains candidats sont déjà catalogués comme des professionnels des concours qui « alignent dans leurs biographies leurs prix et les noms de leurs professeurs » mais qui se conforment aux « impératifs convenus d’un concours »…
De même, certains candidats arriveraient à franchir les étapes grâce à des considérations tout à fait étrangères à la musique (le soutien de la Pologne pour l’Ukraine, ou la présence du professeur du candidat dans le jury, par exemples)…
La question se poserait même de savoir « si Chopin se présentait, s’il serait même sélectionné pour concourir ? »…
Autant dire qu’il en va de même pour la musique que dans le sport : les compétitions reposent sur des ressorts parfois sans rapport avec l’objet même de la manifestation.
Ceux qui sont les victimes de ce système ne peuvent compter que sur leur talent pour faire carrière : c’est nécessaire, mais pas toujours suffisant…
(*) « Au concours Chopin : tristesse… de Chopin », Élisabeth Schneiter, ResMusica, 15/10/2015 : Article d'E. Schneiter
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Quelques nouvelles en passant…
Je suis débordé : mon changement d’activité professionnelle me laisse peu de loisirs. Je surfe donc beaucoup moins sur le net...
Aussi je prie toutes celles et tous ceux qui ont la gentillesse de passer sur mon blog de bien vouloir me pardonner de ne pas leur rendre visite sur le leur. J’ai d’ailleurs un peu peur de passer pour un malotru, mais croyez-bien que c’est le temps qui me manque…
Je continue les cours, mais j’ai de plus en plus de mal à trouver le temps de travailler, donc j’essaye d’optimiser le temps au maximum pour continuer à progresser. Ce n’est pas simple, mais, pour le moment, j’arrive à sauver les meubles !
Enfin façon de parler, car au dernier cours, compte-tenu de ma piètre prestation en ce qui concerne la première Gymnopédie d’E. SATIE, ma prof a jugé qu’il valait mieux cesser de travailler cette pièce pendant un moment pour attaquer autre chose et éviter ainsi de déconstruire ce que j’avais patiemment réussi à faire…
Et son choix s’est porté sur…
La Valse posthume en La mineur de Frédéric CHOPIN !
Je suis ravi, car j’adore CHOPIN et en particulier cette valse, mais aussi terrorisé à l’idée de massacrer ce morceau qui exige tout de même une certaine dextérité… Entre les déplacements de la main gauche, les multiples appoggiatures, le rubato et autres subtilités « chopinesques », je crains en effet de ne pas être à la hauteur et, au final, de jouer cette valse de façon très médiocre…
Ceci me désolerait au plus haut point, mais ne joue pas du CHOPIN qui veut ! C’est qu’il faut l’apprivoiser le Frédo ! Pour ma prof, cette valse correspond à une troisième année de conservatoire, niveau que je ne pense pas avoir atteint, puisque ça ne fait que deux ans que je travaille avec ma prof actuelle et que les quelques mois passés avec ma première prof ne comptent pas à ses yeux.
Aborder du CHOPIN pour me distraire du SATIE me semble donc un peu ambitieux, mais bon, je m’y suis mis laborieusement….
C’est un peu dommage pour le SATIE : la difficulté que je rencontre vient essentiellement des nuances. J’ai tendance, en effet, à « coller » strictement au texte, sans chercher à aller au-delà. Je respecte parfaitement les crescendos et decrescendos, les pianissimos et les fortes, mais le résultat tombe un peu à plat : ma première Gymnopédie est sans surprise, monotone, prévisible, bref, un peu chiante, il faut bien le dire !
Pour la première fois, j’ai utilisé la pédale « una corda » (celle de gauche), mais le résultat n’est pas, à mes yeux, très concluant et on entend bien que je ne suis pas très à l’aise avec cette sonorité. Je maîtrise la technique, mais le résultat manque d’âme : « lent et douloureux », consigne donnée sur la partition par Erik SATIE, devient, sous mes doigts, lent et « plat »…
Décidemment, j’ai un vrai problème avec cette Gymnopédie, car c’est le 3ème morceau que ma précédente prof m’avait donné à étudier, mais je l’avais, pour l’essentiel, travaillé seul, en installant durablement des défauts que j’ai eu quelques difficultés à corriger, en particulier en ce qui concerne le respect du rythme…
C’est chose faite, mais il manque encore la sensibilité qui fait qu’un pianiste mettra en valeur le texte…
J’espère que je ferai mieux sur la Valse en La mineur…
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Bon, finalement, ma rentrée pianistique avec ma prof n’a été effective qu’aujourd’hui… J’ai bien cru, après quelques péripéties, que ma prof allait arrêter de bosser, mais ce n’est – heureusement – pas le cas…
Après plus de deux mois sans cours, il s’avère nécessaire de corriger les points suivants :
- Main gauche pas assez assurée ou au contraire trop forte, selon les cas => à rééquilibrer avec la main droite ;
- Bras gauche pas assez tenu ;
- Position du corps inadaptée : je me tiens en arrière, comme si je voulais éviter le piano !
- Manque de légèreté dans mon jeu.
Je dois aussi retravailler la main gauche sur tous les morceaux pour bien maîtriser le texte et, surtout, revenir à la lecture de celui-ci avec le métronome pour me caler correctement sur le rythme.
Bref, j’ai du pain sur la planche…
Concernant les morceaux, j’arrête le Menuet de C. Petzold. Il va donc falloir que je trouve le temps de m’enregistrer…
Je continue la Gymnopédie qui mérite d’être corrigée (spécialement la MG, mais aussi sur le plan de la légèreté…).
Je continue également la Valse favorite de Mozart, sachant que mon déchiffrage est bon et que ma prof m’a donné quelques repères techniques pour l’aborder de façon plus musicale.
Ces derniers temps, je me suis mis à travailler tout seul la Musette du Petit livre d’Anna Magdalena Bach (auteur inconnu). Je pense que je vais continuer, ce d’autant que je la connais presque par cœur, pour développer la musicalité, mais nous n’avons pas eu le temps de la voir en cours.
Enfin, nous n’avons pas reparlé de la Valse en la mineur de Chopin, mais je compte bien le faire au prochain cours !
Voilà pour les nouveautés !
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A l’heure de la rentrée des classes, le temps est venu de faire un petit bilan de l’année scolaire passée (enfin je devrais plutôt parler d’année « musicale » !).
J’ai envie de dire qu’il s’agit d’un bilan en demi-teinte, car je pense avoir un peu perdu de temps cette année, du fait de l’interruption des cours pendant un peu plus de 2 mois du fait du congé maternité de ma prof, puis 2 mois du fait de mes congés et des siens. La reprise est donc prévue cette semaine.
Depuis septembre 2014, j’ai tout d’abord terminé des pièces commencées plus tôt :
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Prélude n°1 en do majeur de BACH, terminé en octobre 2014 ;
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Danse allemande n°1 en ré majeur de HAYDN, également terminée n octobre 2014 ;
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Andantino de KHATCHATURIAN, terminé en novembre 2014.
Puis j’ai aussi travaillé les pièces suivantes :
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Clowns, de KABALEVSKI, commencé en octobre et terminé en décembre 2014 ;
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Vieille chanson française, de TCHAIKOWSKI, commencée en novembre 2014 et terminée en février 2015
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Ariette, de MOZART, commencée en décembre 2014 et terminée en mars 2015
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Bourrée, de DE SAINT LUC, commencée en mars et terminée en mai 2015
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Final, de HAYDN, commencé en février et terminé en juin 2015
Actuellement, je bosse sur les morceaux suivants :
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Menuet de PETZOLD depuis mai 2015 ;
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Valse favorite de MOZART depuis juillet 2015 ;
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Première Gymnopédie de SATIE depuis juillet 2015.
J’ai aussi tenté de me mettre au 4 mains, mais j’ai déclaré forfait, tant l’exercice me semble difficile :
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Mouvement de Gavotte de MARTIN, commencé en janvier et abandonné en février 2015
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Erste Annäherung de PROKSCH, commencé en février 2015 et presque immédiatement « suspendu ».
Bon, finalement, je râle un peu, mais j’ai quand même pas mal travaillé depuis un an !
Pour la rentrée, si je m’en tiens à ce que m’a dit ma prof à l’issue de mon dernier cours en juin, je devrai attaquer la Valse en la mineur de CHOPIN ! YES !!! J’espère que c’est toujours d’actualité, car j’ai vraiment très envie d’aborder le répertoire « chopinesque ». Pour m’amuser, j’aimerais aussi jouer la « Musette » du Petit livre d’Anna Magdalena BACH (auteur inconnu), car c’est une pièce très enjouée, qui me rappelle un peu la Bourrée de Laurent de SAINT-LUC.
Et après ? Nous verrons bien et en reparlerons dans 12 mois !!!
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L’apprentissage du piano n’est pas un long fleuve tranquille...
Je le savais déjà, mais cela se vérifie encore et, par moments, je trouve que c’est très agaçant !
La raison de mon emportement (passager) est la suivante : depuis le début du mois de juillet, je suis contraint de travailler de manière moins régulière en raison d’événements divers et variés.
Ces perturbations, qui arrivent à leur fin, n’ont pas été sans conséquences :
- je fais maintenant plein d’erreurs sur un morceau que je pouvais jouer par cœur et sans faute (le Menuet de C. Petzold),
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j’ai mal aux bras quand je travaille les gammes, arpège et accords de 7ème de dominante,
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je peine sur la Valse favorite de Mozart (morceau que je travaille sans réel plaisir... on dira que c'est pour le sport !)
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et je n’arrive pas à digérer une partie de la 1ère Gymnopédie de Satie alors que l’ensemble passe très bien (et par cœur en plus !)...
Grrrrr….
Si on ajoute à mon manque de régularité le fait que je n’ai pas eu de cours depuis fin juin et que ma prof vient de m’annoncer qu’elle ne reprendrait pas avant septembre, on comprend sans mal que mes difficultés ne sont pas prêtes d’être surmontées…
Re-grrrr…
Je me console en me disant que mon retour à la régularité finira par payer, et que la patience est la mère de toutes les vertus, mais, précisément, celle-ci me fait un peu défaut en ce moment.
Donc, voilà.
Je suis agacé !
C’était mon billet d’humeur du jour (probablement lié aussi à la météo très « novembre » aujourd’hui). Ça ira mieux demain !
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